FUNERAILLES CHRETIENNES

 

Voici le déroulement digne des funérailles chrétiennes d'un frère ou d'une soeur, membre du Corps de Notre Seigneur :
La préparation :
- les plus proches parents lui ferment les yeux et la bouche ;
- le corps est parfumé avec de la myrrhe (on en trouve en vente parfois dans les magasins d'encens) ;
- des flambeaux sont allumés autour du corps qui est déposé dans le cercueil ; ces flambeaux sont maintenus allumés jusqu'à l'inhumation et même après ;
- d'autres honneurs autour de ce corps appartenant à Notre Seigneur (on brûle de l'encens).
Les trois jours de veille :

- encens qui brûle, flambeaux allumés durant les trois jours ;
- présence de la famille selon les liens du sang ;

- présence pendant les trois jours des anciens nommés surveillants de son Eglise locale ;

- présence des frères et soeurs spirituels de son Eglise locale ;
- chants spirituels joyeux pendant les trois jours dans le domicile du défunt. Chants de Psaumes joyeux par les anciens (surveillants) de l'Eglise locale, leurs assistants, leurs assistantes ;
- prières pendant les trois jours par les anciens (surveillants) de l'Eglise ;
Le troisième jour : la cérémonie

- encens qui brûle et flambeaux allumés ;
- les anciens (surveillants) saluent le frère ou la soeur qui nous quitte ;
- les anciens (surveillants) versent une huile d'onction parfumée sur le corps du défunt ;
- des chants de cantiques d'actions de grâce au Sauveur sont donnés pour la victoire remportée par notre frère ou notre soeur qui nous quitte ;
- des voeux spirituels sont prononcés par les chrétiens présents à la cérémonie. Ils s'engagent à être eux-aussi victorieux à l'exemple de la personne qui nous quitte ;
- le discours (l'oraison funèbre) prononcé par un frère compétent spirituellement et émotionnellement ;
- la procession joyeuse de l'Eglise se rendant au lieu d'inhumation (avec le corps) ;
- usage de flambeaux, d'encens, de chants de Psaumes joyeux durant toute la procession.

Prolongement de la cérémonie à l'endroit de la sépulture :

- encens qui brûle et flambeaux allumés;
- le Repas du Seigneur est pris à côté du corps du défunt (obligation d'être en accord avec la législation du pays. Si cela est impossible, le Repas du Seigneur  sera pris à côté du corps du défunt à son ancien domicile) ;
- un baiser d'adieu est donné au défunt par les anciens (surveillants) et leurs assistants (si le défunt est un homme) ou seulement par leurs assistantes (si le défunt est une femme) ;
- l'inhumation avec l'usage de flambeaux et d'encens ;
- la tombe est ornée de fleurs (lys ou autres fleurs), de feuillage, de roses et rosiers. C'est la représentation de la gloire céleste et du jardin des justes ;
- des prières finales sont prononcées après l'inhumation ;
- l'Agape de toute l'Eglise, accompagnée d'encens qui brûle et de flambeaux allumés. Ce repas modeste et simple est offert par l'Eglise à tous, surtout à la famille du défunt et aux pauvres. C'est surtout le partage de l'union chrétienne. Lire à ce sujet dans la rubrique "Pratiques chrétiennes" l'article "Le déroulement d'un repas chez un chrétien".

Le neuvième jour et le quarantième jour :

Renouvellement de toute la cérémonie avec le Repas du Seigneur et l'Agape de l'Eglise.

Tous les frais de la sépulture, des funérailles, comprenant les cérémonies et les Agapes sont pris en charge par l'Eglise locale (voir l'article "Le Trésor de la communauté dans chaque Eglise locale", prochainement rédigé). Si cela n'est pas possible, un soutien financier est fourni immédiatement et grâcieusement par les Eglises locales les plus proches. Solidarité de l'Eglise toute entière pour prendre en charge le corps de tous les fidèles. Aucun de ces frais ne doit être à la charge de la famille du défunt. Néanmoins, si quelqu'un veut d'avance prendre en charge personnellement les frais de sa propre sépulture car il en a les moyens, l'Eglise le laisse agir selon sa volonté pour cette prise en charge.

 

Le corps du défunt est un membre de Notre Seigneur. Ce corps est consacré. Il est très-saint. Il appartient au Corps de Notre Seigneur. Lire aussi la rubrique très édifiante "Crémation : horreur non chrétienne". Honorer notre frère ou notre soeur défunt, c'est honorer Notre Seigneur. Déshonorer notre frère ou notre soeur défunt, c'est déshonorer notre Seigneur.